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Prof. Jean Cyr YOMBI |
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Le Pr Jean Cyr Yombi, Spécialiste des Pathologies Infectieuses et Tropicales aux Cliniques Universitaires Saint-Luc, et Membre du Conseil D'administration de MNS asbl, nous informe. Faites défiler la page pour voir les différent sujets traités.
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Prophylaxie en cas d'exposition non professionnelle au virus de l'immunodéficience humaine (VIH): état de la question
L’infection par le virus de l’immunodéficience (VIH) demeure un problème de santé publique dans le monde. Les jeunes adultes sont ceux qui paient le tribu le plus lourd à l’épidémie du VIH, 40% de nouveaux cas sont recensés dans la tranche d’âge de 15 à 24 ans, c’est- à-dire celle la plus sexuellement active. Il existe quatre opportunités de prévention de l'infection par le VIH. La prophylaxie post-exposition (PEP) par l’administration d’un traitement anti-rétroviral se situe dans la phase de prévention chez les patients exposés en situation post-coïtale. Lire plus
Source: Louvain Médical, Septembre 2016
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Que savoir sur la Fièvre Jaune? Lire
Source: Centre de Voyage, Clin. Univ. St-Luc
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Le point sur le virus Zika
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En février 2016, l’organisation mondiale de la santé (OMS) déclare l’épidémie à Zika virus comme une urgence de santé publique mondiale. L’épidémie sévit dans plus de 30 pays dans le continent américain, les îles du pacifiques et dans plusieurs autres pays disséminés dans le monde.
Le Zika virus est un virus de la famille des flaviviridae, comme la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya, l’encéphalite japonaise et le West Nile virus. Il est transmis par un moustique de la famille des Aedes, le plus souvent aegypti ou albopictus. D’autres familles de moustiques tels l’Anophèle et le Culex pourraient transmettre le Zika virus.
Source: Louvain Médical, Avril 2016
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La Tuberculose: Epidémiologie, Aspect Clinique et Traitement
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La tuberculose est une maladie infectieuse contagieuse provoquée par une mycobactérie du complexe tuberculosis principalement le mycobacterium tuberculosis ou bacille de Koch.
La tuberculose existe depuis plus de 120 siècles. En 2013, selon les estimations, 9 millions de personnes l’ont contractée et 1,5 million de personnes en sont décédées, dont 360 000 sujets VIH-positifs.
Une des nouvelles caractéristiques de l’épidémie est une augmentation des souches multi-résistantes. On peut distinguer la tuberculose pulmonaire qui est la présentation la plus fréquente (70 à 75% des cas) de la tuberculose extra-pulmonaire. Chez les patients immunodéprimés, plus l’immunodépression est profonde, plus on va voir apparaître des formes non cavitaires, des formes extra-pulmonaires et surtout des formes disséminées.
Les techniques moléculaires ont grandement modifié l’arsenal diagnostique. Elles permettent avec une bonne sensibilité et spécificité non seulement d’avoir une réponse rapide quant au diagnostic (entre 2 et 24 heures), mais également une sensibilité simultanée à la rifampicine et à l’isoniazide, ce qui est utile pour le diagnostic des formes multirésistantes. Le traitement met en oeuvre une association de quatre anti-tuberculeux de première ligne que sont l’isoniazide, la rifampicine, la pyrazinamide et l’éthambutol.
Source: Louvain Médical, Décembre 2015
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Focus sur la Malaria: Aspect Clinique et Thérapeutique
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La malaria ou
paludisme est une maladie infectieuse due à un parasite du genre plasmodium
provoqué par la piqûre d’un moustique de type anophèle (femelle). Avec 660 000
morts en 2010, soit une baisse de 26% par rapport à l’année 2000 dont 90% en
Afrique avec près de 86% chez des enfants de moins de 5 ans , la malaria
continue de faire des ravages dans les zones endémiques et épidémiques. Les
manifestations cliniques sont très diverses, allant des symptômes grippaux avec
une fièvre élevée (39 ou 40°C), des frissons, des maux de tête intenses, des
douleurs abdominales et des courbatures. Toute fièvre au retour de tropiques
chez le voyageur doit faire penser à la malaria jusqu'à preuve du contraire. Le frottis
sanguin et la goutte épaisse sont le « gold standard » pour le diagnostic de la
malaria. Le traitement doit être instauré rapidement surtout en cas de malaria
sévère.
Source :
Louvain Médical, Novembre 2015
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Le bon usage des antibiotiques en médecine générale : Focus sur les infections respiratoires et urinaires chez l’adulte Le bon usage des antibiotiques en médecine générale: Focus sur les infections respiratoires et urinaires chez l'adulte
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Les infections respiratoires et les infections urinaires constituent une part importante des consultations en médecine générale. Il est donc bien clair que leur prise en charge doit être connue, surtout en ces périodes de rationalisation de l’usage des antibiotiques, d’augmentation des résistances et de la diminution sur le marché des nouveaux antibiotiques.
La rhinopharyngite, la rhinosinusite, la bronchite sont virales. Leur traitement est souvent symptomatique. Elles évoluent spontanément bien en une semaine.
Si les symptômes persistent au-delà de la semaine, il faut craindre une surinfection bactérienne et ce n’est que dans ce cas que les antibiotiques sont nécessaires. La durée du traitement est de 5 à 7 jours. L’infection urinaire est fréquente. Il faut distinguer infection urinaire simple et infection urinaire compliquée. Les facteurs de risque permettent de faire cette distinction. Qu’elles soient simples ou compliquées, les infections urinaires peuvent se compliquer d’un sepsis grave.
E.Coli reste le principal agent des infections urinaires. La bactériurie asymptomatique est fréquente, particulièrement chez la femme âgée. Le dépistage et le traitement ne sont indiqués que chez la femme enceinte et chez les patients qui doivent bénéficier d’une instrumentation des voies urinaires. La cystite est une pathologie fréquente et récidivante. Des conseils doivent être prodigués pour éviter la récidive.
Source : Louvain Médical, Septembre 2015
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Maladies importées: focus sur la fièvre au retour d'un voyage des tropiques.
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On estime que pendant le voyage, 70% des personnes vont présenter des soucis de santé dont 8 à 15% vont nécessiter une consultation et 5 à 10% vont présenter, comme symptômes, de la fièvre. Parmi ceux-ci, 27% vont être hospitalisés avec 2% qui vont séjourner aux Soins Intensifs et 0.5% qui vont décéder. L’anamnèse et l’examen clinique sont essentiels pour poser un bon diagnostic de fièvre au retour des tropiques. Les principales affections tropicales responsables de la fièvre, sont la malaria, les infections à Rickettsia, la Shistosomiase avec la fièvre de Katayama, la dengue, les fièvres entériques et les infections entériques liées aux protozoaires. Il faut rapidement exclure les affections qui peuvent entrainer le décès du patient comme la malaria à plasmodium falciparum ou des affections hautement contagieuses. Donc toute fièvre au retour des tropiques est une malaria jusqu’à preuve du contraire. Si un contexte épidémique est présent (Guinée, Sierra-Leone, Libéria), il faudra évoquer la possibilité d’une maladie à Ebola virus.
Source: Louvain Médical, Mai 2015
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Alors que la fièvre à Ebola virus a toujours sévi dans le bassin du Nil et du
Congo sous forme de flambées épidémiques bien circonscrites, l’Afrique
de l’Ouest (Guinée-Conakry, Libéria, Sierra-Leone) fait face à une épidémie
sans précèdent qui a atteint, au 10 février 2015, 22859 personnes et causé
9162 décès. Le virus Ebola est un filovirus. Les symptômes sont aspécifiques,
pseudogrippaux au départ suivis d’un tableau de diarrhées importantes et
d’un syndrome hémorragique variable. La durée d’incubation est de 2 à 21
jours. Pendant cette phase d’incubation, le malade n’est pas contagieux. Le
traitement est symptomatique. Le respect des mesures d’hygiènes strictes
et l’isolément du ou des malade(s) est primordiale pour empêcher la contamination
interhumaine notamment du personnel soignant. Les traitements
expérimentaux divers (antiviraux, anticorps monoclonaux, vaccins) pleins
d’espoir sont en cours d’évaluation.
Source: Louvain Médical, février 2015 Pour lire tout l'article, cliquez ci-dessous:
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Qu'en est-t-il du virus HIV?
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